Madrigal des Grands Lacs

Le troisième Madrigal des Grands Lacs est composé essentiellement d’une Nouvelle et d’un certain nombre de poèmes. La Nouvelle est une tragédie à la burundaise, avec comme toile de fond, le suicide de l’un des chefs de villages, qui, après avoir tué l’aînée de ses deux filles, dont il ne voulait pas donner la main au fils de son ennemi, fut reconnu meurtrier par l’un de ses domestiques, et finit par se suicider. Par jalousie, il déshéritera ses deux filles pour donner tout son héritage composé de petits bétails, de sa maison, de ses deux filles, et de tous ses terrains de culture et d’élevage, à son domestique, mais celui-ci se verra quant lui, indigne d’un tel apport immérité qu’il rejettera. Après le suicide du chef de village, l’heureux héritier domestique remettra tout l’héritage perçu au fiancé de l’aînée des deux filles, qui se mariera avec la cadette, sur conseil du domestique devenu pour, et par les circonstances, parrain, tuteur et organisateur de ce mariage.