Kongo, l’envers du succès

La force de « Kongo, l’Envers du Sucées », découle de sa mise en exergue des problèmes récurrents de l’évolution de l’espèce humaine dans la société africaine. Plutôt qu’une fierté collective comme par le passé, la réussite sociale d’un membre de la famille déclenche la jalousie, la haine, les médisances, des complots. Ici la réussite s’explique par l’appartenance à une secte, doublée de pratiques occultes. «Nous savons tous comment nos enfants font maintenant pour être riches, ils nous sacrifient mystiquement pour les grands postes qu’ils décrochent». Le Roman soulève la question du bien, du positif et les contradictions qui en découlent. Le positif que l’auteure qualifie de lumière. « Mon fils ..Il s’agit de l’éternel combat entre la lumière et l’obscurité. Lorsque tu décides de vivre dans la lumière, tu auras tous les adeptes de l’obscurité sur ton dos, quoique tu fasses, ils ne t’aimeront pas». Ce chef-d’œuvre s’achève par une pédagogie sociale, un code positif de comportements individuels et collectifs à s’approprier : «le bonheur ne réside pas dans l’accumulation des biens matériels, mais dans la combinaison optimale de plusieurs éléments de la vie».