Le baiser de Judas

Quand l’amour atteint son paroxysme, l’on pense que tout est rose, tout est paradis. Mais quand c’est connu que la trahison existe; tout vire à la haine, le paradis rêvé devient un enfer vécu. Soudain, l’on prend la décision de ne plus aimer. Hélas! Mieux vaut aimer que de rester sans aimer. Car aimer c’est souffrir pour l’autre ne pas aimer, c’est souffrir inutilement. Mais mieux vaut ne pas aimer: Si l’on aime pour trahir, Si l’on aime par intérêt, Si l’on aime par pitié,Si l’on aime pour discriminer.L’amour depuis son essence a été, aimer vrai, aimer sincère, aimer sans hypocrisie, sans flatterie, sans badiner. Bref, Aimer, ce n’est pas se regarder l’un et l’autre, plutôt c’est regarder ensemble dans la même direction.C’est à travers cette inspiration qui est sans doute un reflet de l’amour vécu de l’une ou l’autre personne que l’auteur décrit avec passion les inattendus de la vie amoureuse. Le baiser de Judas n’est pas un éloge de la haine moins encore une excitation à la vengeance, mais il n’est rien autre que l’amertume de la trahison en amour, qui est une expression du « non du cœur » : quand le cœur dit « non », c’est « non ». Et après l’amour c’est l’amour.