Cécité du cœur et insomnie du discernement

Je devais prendre un vol de Casablanca pour un pays européen. Nous sommes en février 2022. La pandémie du (ou de la) COVID 19 s’essoufflait. J’avais beau avoir tous les documents nécessaires : certificat de triple vaccination contre le virus, le visa exigé, ma réservation et mon billet d’avion. Mais, je n’ai pas pu obtenir ma carte d’embarquement sous prétexte que le pays de destination exigeait une attestation de vaccination par un vaccin aux normes européennes (vaccin qui se révélera quelques semaines plus tard dangereux pour l’espèce humaine). Déjà que la libre circulation des personnes est entravée partout dans le monde, déjà que des droits humains sont violés sous le chapitre de la lutte contre la pandémie, déjà que la pandémie et l’origine du virus à couronne sont fortement contestés par une bonne partie de la communauté scientifique, déjà que les restrictions des libertés individuelles et des écrits sont entamées à partir des pays dits fiefs des courants démocratiques. Les guerres atroces qui suivront cette pandémie sans en être le résultat prouvent que le monde semble être catapulté dans une nouvelle ère que je nomme dans ce roman : l’ère des éléments de langage autorisés.