Le destin cruel d’un choisi

Après des années de domination anglaise, la Camonie décide de rompre avec l’Angleterre, la métropole. Roger Mouka réclame l’indépendance. Le leader indépendantiste camonais se heurte au refus des Anglais. Mouka et ses hommes se réfugient dans la lutte armée. Ils prenant des positions dans la forêt. Leurs actions ne font pas trembler l’Angleterre. Les indépendantistes essayent de mettre l’armée en difficulté. Ils n’y parviennent pas. Bien formés et mieux équipés, les soldats coloniaux réussissent à éliminer les indépendantistes les plus téméraires. Deux d’entre eux survivent aux assauts des troupes régulières. Ils ont pour noms, Roger Mouka et Honoré Sodi. Mouka et Sodi sont de la tribu mougnabi.Sous la conduite du commandant Louis Fertin né d’une mère anglaise et d’un père Camonais, l’armée coloniale parvient à capturer Roger Mouka. La capture de Mouka affecte ses camarades indépendantistes. Mais qu’à cela ne tienne, Honoré Sodi prend la tête du Mouvement des Indépendantistes de la Camonie (MIC) pour perpétuer la lutte. Depuis l’Angleterre, Peter Bakita seul survivant d’un crash survenu en Catamie éprouve de la sympathie pour le peuple camonais. Il meurt de pitié.