UN PAYS À LA MORGUE

L'auteur décrit dans ce livre son pays, où l'acculturation remplace les valeurs de sa civilisation ou de sa culture, où le vice remplace L'éthique, les tares remplacent les qualités, où la pédophilie est devenue une moralité et où la paresse, la fainéantise et les chômeurs sont bien rémunérés que les travailleurs. Pays où il vaut mieux que les mots méritocratie et probité soient bannis du dictionnaire, où pour la justice vol, pillage et détournements de derniers publics ne sont pas punissables s'ils sont commis par le régime au pouvoir ou une grande personnalité publique. Pays où la loi ne s'applique qu'aux pauvres. C'est dans cet ordre d'idées que l'écrivain aborde aussi avec acuité la question de la définition de l'existence de l'homme. Selon lui, l'existence est l'ensemble de bonnes œuvres inoubliables et ineffaçables que l'homme lègue à la génération future de son pays et du monde entier. Pour parler de cette existence, il faut que ces œuvres soient acceptées par une majorité considérable de la population. C'est dans ce sens qu'il démontre qu'il y a des présidents de différentes républiques et de grandes personnalités qui vivent, mais qui n'ont jamais existé.