L'errance du temps

L’errance du temps, retrace notre réalité perdue de la vie actuelle. Elle évoque la mauvaise foi du politique qui joue avec l’existence de l’autre dans sa totalité. La vie sacrifiée et même volée par ceux-là qui se croient immortelle. Or, l’immortalité tant chantée par les dieux grecs est sans doute loin de notre réalité actuelle. Car tout passe, et rien ne demeure stable dans sa totalité.L’actualité de la vie contemporaine vient au jour en s’émiettant à travers l’usure du temps matériel. Cette matérialité se donne par le biais de la souffrance constante du moi. En ce sens, la vie prend alors sa forme la plus vide. L’errance du temps, analyse une suite programmatique des différents contours de la souffrance de l’existence et différentes structures de lui-même. L’espace de notre vie n’est ni continu, ni infini, ni isotrope. Mais sait-on précisément où il se brise, où il se courbe, où il se déconnecte et où il se rassemble ? On sent confusément des fissures, des hiatus, des points de friction, on a parfois la vague impression que ça se coince quelque part, ou que ça éclate, ou que ça se cogne. (…) Le problème n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le réinventer.