Samira

« Samira ou l’étreinte des saisons fêlées » que voici nous le prouve grandement. C'est un recueil qui nous parle avec les tripes, nous raconte nos fissures au quotidien, celles qui nous lézardent les cœurs et nous laissent orphelins. Il y a une telle sensibilité poétique dans ce recueil cousu à une voix, pourtant porteur de toutes les voix cassées, réprimées, bâillonnées, qu'on en sort inévitablement transformer.C’est un recueil qui conjugue bien des thèmes avec une habileté déconcertante. Le lecteur est tour à tour saisi par la force de tel poème ou attendri parla douceur de tel autre pour se retrouver, plus loin, plongé dans les abysses du passé. La nature est invitée à cette belle fête du poème soit pour pleurer l'absence de l’être aimé, soit pour célébrer sa beauté. On y retrouve également le corps de la femme, les angoisses, le mal existentiel. »Witensky Lauvince, poète