LES LARMES DE MON ÂME

Très tôt le matin, je suis venu, instable, Dans la cour vide, tout semblait si terrible. Je t'attends encore, comme un rêve inévitable, Ton absence pèse, c'est insupportable. Le cours a commencé, je regarde le plafond, Chaque minute passe, je ressens l'abandon. Le portail reste clos, j'espère un frisson, Mais le temps s'étire dans cette triste saison. Le surveillant entre, il est si impassable, Il demande silence, l'atmosphère est terrible. Mon cœur se serre, je suis incompréhensible, Pourquoi tant de chagrin ? C'est insoutenable. Il parle de toi, je ne comprends pas ce nom, Les larmes montent et je perds la raison. Tu es dans l'au-delà, loin de mon horizon, Je me sens brisée dans cette désolation. Tu es bien mort.